Bonjour mon’ry,
Tout d’abord merci de répondre à notre interview, destinée à mieux te connaître.
Peux-tu commencer par te présenter ?
Je me présente, Philippe Monnerie alias mon’ry, graphiste-illustrateur indépendant. Je pratique ce métier depuis une douzaine d’années. Mon parcours commence avec un diplôme de graphisme publicitaire obtenu dans une école d’arts appliqués parisienne (MJM). Professionnellement et techniquement parlant, je suis avant tout un graphiste mais mon goût pour l’illustration m’a très vite poussé à aménager mes compétences. De ma formation de graphiste vient indéniablement mon attirance et ma passion pour la typographie que j’utilise allègrement au sein de la plupart de mes compositions illustrées. J’aime la lettre, j’aime la dessiner, lui donner du relief, de la force pour faire passer un message plus aisément, plus directement. C’est ce que je tends à retranscrire dans mes créations, ma seule contrainte étant de toujours chercher à prendre un maximum de plaisir pour un minimum de prise de tête. Et comme dirait l’autre : “Tant que je gagne, je joue !” car il faut bien l’avouer, j’envisage surtout ce métier comme un jeu… passionnant
Quelle est ta journée type ? Est ce que tu travailles certaines heures du jour ou quand tu trouves l’inspiration ?
Étant donné que j’ai passé pas mal de temps chez divers employeur avant de basculer du côté de l’indépendance, je me suis forgé un certain rythme de travail. Mes journées commencent assez tôt le matin. J’accompagne ma fille à l’école et dès que je rentre, hop, au boulot ! Je ne suis pas hyper fan du travail nocturne, ça me fatigue vite, mais parfois j’y suis contraint, donc…
Pour l’inspiration, pas de recette miracle. Si ça ne vient pas, je passe mon tour ou à autre chose.
Quand ça vient, c’est en écoutant une chanson, en suivant l’actualité, en me baladant, en tombant sur une enseigne qui m’intrigue… plein de trucs en fait.
D’où vient ton style unique ?
C’est marrant parce ce que cette question me rappelle mes années d’études et plus particulièrement mon prof d’illustration, Philippe UG (illustrateur de son état). Il nous a toujours poussé à trouver et affirmer notre style. La technique avait son importance mais elle était reléguée au second plan. Quelque part, je pense que ce fut décomplexant car quand on t’invite à te lâcher, pour quelqu’un comme moi, c’est une aubaine à ne pas rater. Depuis cette époque, je n’ai cessé de cultiver cet élan et de faire évoluer mon trait. C’est parfois tentant de partir explorer d’autres univers et de faire “à la façon de”, mais je préfère rester dans ce que je maîtrise, et surtout, ce que j’aime !
Est ce qu’être un artiste t’influence dans la vie de tous les jours ? Est ce que tu vois les choses qui t’entourent différemment?
Être constamment en contact avec le monde de l’image et participer à sa propagation a indéniablement une influence sur ma façon de voir les choses. C’est certainement ce que l’on appelle aussi “la déformation professionnelle”. Mais j’imagine que c’est le cas pour la plupart des gens, quelles que soient leurs activités, leurs passions, leurs croyances…
Quelles techniques utilises-tu ?
Il m’arrive de passer par le scann d’un dessin mais, la plupart du temps, j’attaque directement à la tablette graphique. Je me sers du logiciel Adobe Illustrator qui m’offre une grande souplesse de travail. Je réalise beaucoup de visuels destinés à la sérigraphie et cet outil est idéal pour séparer les couleurs et aussi les modifier à volonté.
Qu’est ce qui compte le plus pour toi, le sujet que tu dessines ou peints ou la manière de le faire ?
Tout compte, de l’idée première jusqu’à la touche finale, comme pour un cuisinier aux fourneaux, il faut maîtriser sa recette du début à la fin pour que ça ait du goût !
Peux tu nous apprendre quelque chose moins connu sur toi (moment embarrassant, musique favorite, cuisine favorite, obsession…)
J’adore la musique, que je pratique d’ailleurs depuis de nombreuses années, les styles jazz, soul, punk en particulier.
J’adore bien manger. De ce côté là je suis assez ouvert et pas difficile avec tout de même une préférence pour la cuisine française, sans chauvinisme aucun.
Je n’ai pas d’obsession, par contre je déteste les gens obsédés par leur iPhone se sentant toujours obligés de répondre dès qu’il sonne (sonneries pourries en plus)… ça me fout en boule !
Merci beaucoup, tu veux ajouter quelque chose ?
Je suis très honoré de participer à l’aventure Arty Walrus et excessivement fier de figurer parmi le staff artistique aux côtés de tous ces talents !
Merci beaucoup et longue vie au morse !
Où retrouver mon’ry en ligne ?
Sur son site web : http://monrygraphic.blogspot.com
Bonus interview, Arty Walrus vu par mon’ry :